La Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, vient de lancer le recrutement des sociétés locales pour l’exploitation de son réseau de fibre optique (FTTH) à Yaoundé et Douala, les deux principales métropoles du pays.
« La principale mission de ce partenariat est la saturation de l’ensemble des ports existants au 31 décembre 2023 en permettant aux opérateurs partenaires d’avoir droit d’usage partiellement sur les lignes FTTH d’un immeuble », explique l’entreprise. Elle précise que les opérateurs peuvent soit candidater pour les opérations d’installations et de maintenance, soit les opérations de revente des capacités ou encore les deux.
Ainsi, les entreprises locales optant pour les opérations d’installations devront être munies de leur agrément comme prévu par la loi régissant les communications électroniques. Pour ce faire, les candidats doivent déposer leurs dossiers au siège de Camtel à Yaoundé, au plus tard le 11 novembre 2022. Seules les entreprises fournissant une capacité de financement certifiée peuvent faire acte de candidature.
Un hub d’infrastructures des télécoms
Cet appel à partenariat est lancé par la Camtel dans un contexte où, présenté comme un hub d’infrastructures des télécoms, au regard des cinq câbles sous-marins à fibre optique auxquels il est connecté (SAT3, WACS, ACE, SAIL et NCSCS), le Cameroun exploite très peu ces équipements pour développer son secteur des télécoms, ainsi que celui de la sous-région Afrique centrale, selon un récent rapport de la Société financière internationale (SFI) publié au premier trimestre 2022.
En association des entreprises dans l’exploitation de la fibre optique dont il a le monopole, Camtel aiderait à l’accroissement du taux de pénétration de l’Internet haut débit fixe et mobile au Cameroun, qui stagne à 22% depuis 2016, selon la filiale de la banque mondiale.
Par S.A.
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