Depuis cette matinée du 7 décembre 2021, les abonnés à la téléphonie mobile et les clients des fournisseurs d’accès internet (FAI) peuvent de nouveau passer des coups de fil, avoir accès à la connexion internet et effectuer des opérations financières grâce aux services Mobile Money des différents opérateurs en activité dans le pays. Ces services avaient été complètement interrompus chez certains opérateurs, ou alors fortement perturbés chez d’autres, au cours de la journée du 6 décembre 2021, causant d’importants dommages aux activités économiques.
À l’origine de cet effondrement du réseau des communications électroniques dans le pays, Camtel évoque un sabotage de la fibre optique déployée par l’opérateur historique des télécoms dans le pays, qui détient le monopole de la gestion de cette infrastructure névralgique.
Le knock-down observé sur le réseau des télécoms au Cameroun tout au long de la journée du 6 décembre 2021 incite à s’interroger sur la sécurisation des infrastructures des télécoms au Cameroun. Ceci à la veille du début dans le pays (du 9 janvier au 6 février) de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la grand-messe du foot africain, dont l’un des gages de succès est le fonctionnement optimal des infrastructures des télécoms.
Mieux, de l’avis de certains experts des télécoms, le phénomène vécu le 6 décembre 2021 au Cameroun remet au goût du jour l’opportunité de l’exclusivité de la gestion de la fibre optique, que la règlementation en vigueur dans le pays accorde à l’opérateur historique des télécoms.
Par Brice R. Mbodiam
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