« Déjà plus de 1000 milliards de FCFA que l’entreprise a déjà mobilisé pour le développement et l’entretien de ses infrastructures de classe mondiale dans les 10 régions du pays. Un montant similaire a été versé dans les caisses de l’État sur la même période. Soit plus de 1000 milliards de contribution aux recettes de l’État à travers les impôts, les droits de douane, les droits de licences et autres redevances », déclare MTN Cameroun.
Calculette en mains, cet opérateur a donc investi chaque année en moyenne 50 milliards de FCFA et versée la même somme au Trésor public. Mais comme l’entreprise s’est gardée de communiquer le chiffre d’affaires ou les bénéfices cumulés réalisés sur la même période, il difficile d’apprécier la qualité du partenariat entre l’État du Cameroun et la multinationale sud-africaine de ce point de vue.
À propos des infrastructures, l’opérateur affirme avoir fait un investissement initial dans l’Internet haut-débit en passant par le câble sous-marin de fibre optique WACS dont le point d’atterrissement a été rétrocédé à l’État du Cameroun. Par la suite, MTN indique qu’il s’appuie sur ces infrastructures pour proposer des services innovants, accessibles et fiables. Ce qui a permis, par exemple, l’accès à l’Internet mobile haut-débit ou au portefeuille électronique MTN Mobile Money. Tout cela aurait permis de créer en 20 ans, plus de 1000 emplois directs et plus de 200 000 emplois indirects au Cameroun.
Par Sylvain Andzongo
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