« Il s’agit de réunir les acteurs de la téléphonie mobile, 20 ans après autour des objectifs suivants : promotion de la téléphonie mobile ; développement intégré de l’économie numérique ; financement des chaines de production ; mutualisation des acteurs ; revisiter l’histoire de la téléphonie mobile au Cameroun ; incitation à l’investissement ; promotion de l’éthique, de la qualité et la déontologie ; sensibilisations des jeunes aux médias sociaux… », explique le comité d’organisation.
Les participants aux travaux de Yaoundé devront se faire une idée sur l’impact du mobile dans le financement de l’économie hier, aujourd’hui et demain. Après l’évaluation du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, les travaux devraient déboucher sur des recommandations.
Approche conceptuelle d’une société digitalisée
À en croire le comité d’organisation, ce sera donc l’occasion idoine de réunir sur la même table l’État, le régulateur, les opérateurs, les fournisseurs, les chaînes de valeur et les consommateurs sur l’approche conceptuelle d’une société digitalisée à l’heure des grandes mutations du monde et face aux contraintes actuelles liées à la pandémie du Covid-19
Selon le Minpostel, c’est véritablement en 1999 avec la naissance de la SCM (Société camerounaise de mobile) ou Mobilis que la téléphonie mobile a fait son entrée dans le paysage des radiocommunications dans le pays. Le marché camerounais est actuellement partagé entre quatre opérateurs : MTN, Orange, Camtel, Nexttel. De 40 000 abonnés en 2000 on est passé à 4 millions en 2008, soit hausse de près de 10 000%. Aujourd’hui, les opérateurs de téléphonie mobile réclament un marché de près de 20 millions d’abonnés.
Par S.A.
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